Glossaire

Abortive : Qui fait avorter en parlant d’un médicament, d’une drogue, d’un remède ou d’un traitement.

 

Antalgique : Un antidouleur, antalgique ou analgésique est un médicament utilisé en médecine dans le traitement de la douleur (antalgie ou analgésie) d'un patient.
En théorie, on différencie les antalgiques, qui ont pour rôle de diminuer la douleur, et les analgésiques, qui suppriment la sensibilité à la douleur. Ainsi, le terme antalgique serait à réserver au paracétamol et à l’aspirine, alors que le terme analgésique évoque plutôt les morphiniques. Toutefois, en pratique, les deux termes sont employés comme synonymes.

 

Anti-infectieux : Relatif à un traitement, un médicament destiné à soigner les infections. Les antibiotiques, les antiviraux et les antiseptiques sont des anti-infectieux, c'est-à-dire qu'ils luttent contre les infections microbiennes.

 

Antibactérien : C’est un dispositif clinique qui permet soit de détruire les bactéries affectant le patient soit d’empêcher la multiplication des bactéries.
Dans le premier cas, on parle d'antibactérien bactéricide et dans le second cas d'antibactérien bactériostatique.


Antidépresseur : Les antidépresseurs sont des médicaments psychotropes utilisés notamment contre la dépression. On les classe parmi les psychoanaleptiques (car ce sont des stimulants psychiques) : ce sont des thymoanaleptiques (car ils ont une action stimulante sur l'humeur). Tous les antidépresseurs ont une activité sur les neurotransmetteurs monoaminergiques, soit directement soit indirectement ; ceux qui agissent directement n'interfèrent pas sur les monoamines de la même manière.

 

Antiputride : Qui empêche la putréfaction, c’est à dire la décomposition de matières organiques par des bactéries et des champignons.

 

Antiseptique : Un antiseptique est un désinfectant à usage corporel ; c'est une substance qui détruit ou prévient le développement des agents infectieux (microorganismes ou virus) sur la peau ou les muqueuses. Les antiseptiques sont à distinguer des antibiotiques, qui agissent seulement contre les bactéries et sont administrés par injection ou par voie orale, et des bactériophages qui sont des produits contenant des virus prédateurs des bactéries. Au plan règlementaire, les antiseptiques sont des médicaments nécessitant une autorisation de mise sur le marché.

 

Antispasmodique : Un antispasmodique (ou spasmolytique) est un produit permettant de lutter contre certains types de spasmes musculaires de la musculature lisse ou involontaire. Ces spasmes sont principalement localisés au niveau digestif ou urinaire. Il en existe deux types : les antispasmodiques musculotropes et les antispasmodiques neurotropes. Les antispasmodiques sont différents des antispastiques.

 

Anxiété : C’est un état psychologique et physiologique caractérisé par des composants somatiques, émotionnels, cognitifs et comportementaux.
En l'absence ou en présence de stress psychologique, l'anxiété peut créer des sentiments envahissants de peur, d'inquiétude et de crainte. L'anxiété est considérée comme une réaction « normale » dans une situation stressante. Lorsque l'anxiété devient excessive, elle peut être classifiée sous la dénomination de « trouble de l'anxiété ».
 

Aromathérapie : C’est une méthode qui consiste à utiliser les huiles essentielles dans le but d’améliorer le bien-être d’un individu. Le terme « Aromathérapie » fut créé en 1928 par un pharmacien Français, René-Maurice Gattefossé. Il désigne l’utilisation des plantes aromatiques dont on extrait les huiles essentielles.

 

Aromatologie : C’est l’étude des huiles essentielles sur les comportements humains et pas uniquement dans un but thérapeutique. Il s’agit d’une approche qui prend en compte l’aromathérapie, qui elle, est plus souvent associée à la symptomatologie, mais elle élargit le champ des possibles à une dimension plus holistique, en s’attachant également aux propriétés psycho-émotionnelles que peuvent nous procurer les huiles essentielles.

 

Biocénose : Correspond à l'ensemble des êtres vivants (animaux, végétaux, champignons, bactéries, etc.) établis dans un même milieu, ou biotope. Ensemble, la biocénose et le biotope forment un écosystème.
 

Biochimie : La biochimie est l'étude des réactions chimiques qui se déroulent au sein des êtres vivants, et notamment dans les cellules. La complexité des processus chimiques biologiques est contrôlée à travers la signalisation cellulaire et les transferts d'énergie au cours du métabolisme. Depuis un demi-siècle, la biochimie est parvenue à rendre compte d'un nombre considérable de processus biologiques, au point que pratiquement tous les domaines de la biologie, depuis la botanique jusqu'à la médecine, sont aujourd'hui engagés dans la recherche biochimique, voire biotechnologique. L'objectif principal de la biochimie de nos jours est de comprendre, en intégrant les données obtenues au niveau moléculaire, comment les biomolécules et leurs interactions génèrent les structures et les processus biologiques observés dans les cellules, ouvrant la voie à la compréhension des organismes dans leur ensemble.

 

Biotope : Un biotope correspond à un milieu de vie délimité géographiquement dans lequel les conditions écologiques (température, humidité, etc.) sont homogènes, bien définies, et suffisent à l'épanouissement des êtres vivants qui y résident (appelés biocénose), avec lesquels ils forment un écosystème. Une mangrove, un étang, une dune, une haie, une plage sont autant de biotopes.

 

Botanique : Du grec ancien (Science des Herbes) nommée auparavant Phytologie, est la science qui a pour objet l'étude des végétaux. Elle présente plusieurs facettes qui la rattachent aux autres sciences du vivant.

 

Cancérogènes : C’est un facteur provoquant, aggravant ou favorisant l'apparition d'un cancer. Cela peut être un produit chimique simple ou complexe, une exposition professionnelle, des facteurs de risque liés au mode de vie ou encore des agents physiques et biologiques.
Cancérogène ou cancérigène ? Seuls quelques puristes du vocabulaire médical font la distinction entre les deux termes. Pour eux, le terme cancérigène, avec un « i », désigne une substance qui favorise le développement d'un cancer. Le terme cancérogène, avec un « o », quant à lui, s'emploie pour qualifier une substance qui favorise l'apparition d'un cancer. Pourtant, l'Académie de médecine semble avoir fait un choix. Elle a banni le mot « cancérigène » pour lui préférer le terme « cancérogène ». Peut-être pour plus de cohérence avec l'utilisation du mot « cancérologie » alors que le terme « cancérilogie » n'existe pas.

 

Cataplasmes : Préparation pâteuse étalée entre deux linges et appliquée sur la peau pour soulager une inflammation (bronchite, douleur dorsale).

 

Cellules hépatiques : Les hépatocytes (ou cellules hépatiques) sont des cellules constituant la grande majorité des cellules du foie. Ce sont de véritables usines biochimiques, assurant de nombreuses fonctions métaboliques. Elles servent par exemple au stockage ou à la libération du glucose, dans le cadre de l'hypoglycémie ou de l'hyperglycémie. Cette fonction est activée lorsque le pancréas sécrète soit de l'insuline, soit du glucagon. L'insuline provoque un stockage du glucose alors que le glucagon provoque la libération de celui-ci.

 

Chémotype : Egalement appelé « chimiotype », le concept de chémotype, ou race chimique, a été employé pour la première fois en 1975 par Pierre Franchomme. Il désigne le mélange de composants aromatiques très complexes dotés de propriétés différentes, avec une entité chimique distincte prépondérante, pour une même espèce de plante et pour leurs huiles essentielles apparemment identiques.
Le chémotype est en fait une sorte de sous-catégorie chimique d'huile essentielle au sein d'une même espèce végétale. Il fait aujourd’hui figure de norme européenne puisque l’Union européenne a officialisé son adoption en 2006.
 

Cosmétique : Cest une substance ou un mélange destiné à être mis en contact avec diverses parties superficielles du corps humain, notamment l'épiderme, les systèmes pileux et capillaires, les ongles, les lèvres, la poitrine et les dents, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, protéger, parfumer, maintenir en bon état, de modifier leur aspect ou d'en modifier l'odeur.
Les cosmétiques sont des produits d'hygiène et d'embellissement qui restent superficiels dans leurs actions.

 

Couperose : Elle affecte la peau du visage et se manifeste par l’apparition de rougeurs au niveau des joues. Particulièrement visible et pouvant survenir de manière assez fréquente, cette maladie peut être particulièrement inesthétique et gênante au quotidien. Il arrive même que ces rougeurs deviennent permanentes.

 

Culinaire : Relatif à la cuisine, à la préparation des aliments
 

Dacryosérum : C'est une solution pour lavage ophtalmique antiseptique et légèrement astringente. Elle est utilisée en cas d'irritation de l'œil.
 

Dermocaustique : Qui entraîne des brûlures de la peau et des muqueuses.
 

Diagnostic Médical : Le diagnostic permet de reconnaître une maladie pour en assurer une prise en charge appropriée, élément essentiel de la décision médicale, relève de la responsabilité du médecin. 
 

Distillation : D'abord utilisés pour fabriquer des parfums et des décoctions, ils ont ensuite servi à produire des eaux-de-vie par distillation de fruits fermentés. La distillation était aussi couramment employée par les alchimistes au Moyen Âge. Les alambics et cornues ont aujourd'hui largement été remplacés mais sont toujours appréciés pour certains alcools fins et liqueurs comme le cognac ou le scotch whisky, ainsi que pour des huiles essentielles en parfumerie.
C’est un procédé largement employé dans l'industrie, pour séparer ou purifier des produits, par exemple : raffinage du pétrole, en chimie pour séparer ou purifier certain gaz, la désalinisation de l'eau de mer, la parfumerie et la pharmacie ou encore l’agroalimentaire.

 

Eczéma : C’est une dermatose prurigineuse caractérisée par une inflammation non contagieuse de la peau qui s'accompagne de rougeurs, de fines vésicules, de squames et de démangeaisons.

 

Effets secondaires : En médecine en général et en pharmacologie en particulier, un effet secondaire ou effet latéral est un effet survenant en plus de l'effet primaire (ou principal) désiré lors de l'application d'un traitement, pour une indication donnée. Un effet secondaire peut être désirable, indésirable, ou neutre selon les cas.
 

Epilepsie : C’est une maladie neurologique qui se caractérise par un fonctionnement anormal de l'activité du cerveau. Elle se traduit par la répétition de crises imprévisibles et souvent très brèves. Ces crises peuvent prendre différentes formes et varier en intensité. Ainsi, il serait plus correct de parler "d'épilepsies" plutôt que de "l'épilepsie". Cette maladie, pourtant très courante, est encore méconnue en France. La plupart des gens résument l'épilepsie à l'une de ses manifestations la plus spectaculaire, appelée la crise tonico-clonique et qui se traduit par des convulsions.

 

Escarre : Parfois appelée plaie de lit ou ulcère de décubitus, ou encore plaie de pression au Québec, c’est une lésion cutanée d'origine ischémique liée à une compression des tissus mous entre un plan dur et les saillies osseuses.
L'escarre est décrite selon quatre stades, comme une plaie de dedans en dehors de forme conique (une partie des lésions n'est pas visible), à base profonde, ce qui la différencie des abrasions cutanées.
Son origine est multifactorielle, cependant le rôle de la compression tissulaire associée à une perte de mobilité et à la dénutrition est prédominant.
Le traitement de l'escarre peut être chirurgical, bien qu'il soit le plus souvent médical et préventif.
 

Fumigation : Action d'exposer à la fumée, à la vapeur certaines parties du corps. (Les fumigations ont été utilisées contre de nombreuses maladies respiratoires.)
 

Hépatotoxique : Considérée comme le pouvoir qu'a une substance de provoquer des dommages au foie; cela intervient généralement à la suite de la prise de médicaments.

 

Homéopathie : L'homéopathie provient des mots grecs « homoios » qui signifie semblable et « pathos » qui veut dire maladie. Elle s'oppose à l'allopathie qui traite les maladies par les contraires. Cette technique thérapeutique qui traite donc les maladies par les semblables a été fondée il y a 200 ans par Samuel Hahnemann, médecin allemand. L'homéopathie est une médecine douce pratiquée un peu partout dans le monde. Cette pratique est reconnue en France depuis 1965, date à laquelle elle a fait son apparition à la Pharmacopée Française.
 

Hypertensive : Qui favorise l'augmentation de la tension artérielle

 

Hypotensive : Qui fait baisser la tension artérielle.

 

Infection : Désigne l'envahissement puis la multiplication de micro-organismes au sein d'un organe du corps vivant. Ces micro-organismes peuvent être des virus (par exemple ceux de la grippe) ou des bactéries comme les (streptocoques ou les staphylocoques dans les infections cutanées, les Escherichia Coli dans les infections urinaires). Une infection peut également être provoquée par des parasites comme les protozoaires provoquant la toxoplasmose par exemple) ou par des champignons ou mycoses comme par exemple une infection à candida albicans.

 

Insomnies : Définit le plus souvent des problèmes de sommeil chez un individu. 
Dans l'acception commune et courante, l'insomnie est la diminution de la durée habituelle du sommeil et/ou l'atteinte de la qualité du sommeil avec répercussion sur la qualité de la veille du lendemain. Un sommeil interrompu durant la nuit, ou sommeil polyphasique, est souvent confondu avec l'insomnie, menant la plupart du temps à une prescription de somnifères.

 

Lipolythique : Se dit d’une substance qui a la propriété de dissoudre les corps gras lors de la digestion. On peut dire que la bile et le suc pancréatique ont une action lipolytique, donc qui provoque la lipolyse.

 

Nausées : C’est la sensation de mal-être et d'inconfort qui accompagne l'éventuelle approche des vomissements. Cet état est souvent accompagné de contractions de l’estomac, éventuellement préalables à un rejet du bol alimentaire dans l’œsophage préparant un vomissement.
Ce n'est pas une maladie en soi, mais un symptôme qui peut être dû à différentes maladies ou médicaments et d'autres conditions, qui ne traduit pas forcément un malaise au niveau de l'estomac. 

 

Négativante : une huile essentielle négativante… On les utilise de préférence en fin de journée ainsi qu’au moment du coucher.

 

Neurotoxicité : C’est le caractère toxique d'un poison (ou substance neurotoxique) sur le système nerveux. Il peut s'agir d'éléments chimiques comme les métaux lourds, de composés chimiques ou de substances biologiques comme les neurotoxines.
Une substance neurotoxique agit habituellement en perturbant ou en paralysant l'influx nerveux, en agissant notamment sur les émetteurs ou les récepteurs synaptiques. Le résultat est, en quelques minutes, voire en quelques secondes, des troubles de la vue et des autres sens, une perte du contrôle moteur (paralysie générale), éventuellement suivie d'une paralysie des muscles de la respiration, conduisant à la mort. Le cœur, lui, n'est pas sujet à une paralysie en cas de neurotoxicité étant donné sa capacité à se contracter spontanément en absence d'innervation. Cependant, l'absence de régulation du rythme cardiaque par le système nerveux autonome peut entraîner une bradycardie ou une tachycardie. 

 

 

Le Nouveau-né : C’est un enfant de moins de 28 jours.

 

Le Nourrissons : C’est un bébé en bas âge "qui a besoin d'être nourri”, il a entre 1 mois et environ 6 mois. A partir de cet âge, un bébé commence à avoir une alimentation diversifiée et il n'est donc plus nourri exclusivement au lait.

 

Pesticide : Le terme pesticides regroupe les substances chimiques destinées à repousser, détruire ou combattre les ravageurs et les espèces indésirables de plantes ou d'animaux causant des dommages aux denrées alimentaires, aux produits agricoles, au bois et aux produits ligneux, ou des aliments pour animaux. Sont également inclus les régulateurs de croissance des plantes, les défoliants, les dessicants, les agents réduisant le nombre de fruits ou évitant leur chute précoce, et les substances appliquées avant ou après récolte pour empêcher la détérioration des produits pendant leur stockage ou leur transport.
Environ 350 produits différents (herbicide, insecticide, fongicide, nématicide, …) sont connus pour être utilisés dans la Communauté Européenne aujourd'hui. Mal utilisés (en terme de quantités) et en raison de leur faible pouvoir de dégradation, les pesticides peuvent s'accumuler dans la chaîne alimentaire et/ou contaminer les milieux naturels, c’est la bio-accumulation. 
 

Pharmacologie : Molécule ou région d’une molécule dont l’activité biologique possède un effet thérapeutique

 

Pharmacophore : Portion de la molécule d'une substance que l'on considère comme déterminant l'action physiologique particulière de cette substance
C’est un adjectif qui vient de pharmacologie.

 

Photosensibilisation : C’est une sensibilisation de la peau, surtout ses parties peu pigmentées, qui a une réaction anormale à la lumière solaire à la suite de l'absorption de certains végétaux ou substances appelés photosensibilisants.
 

Photosynthèse : C’est un processus de fabrication de matière organique à partir du gaz carbonique de l’atmosphère et (cas principal) d’eau, utilisant la lumière solaire comme source d’énergie et produisant un dégagement d’oxygène. La photosynthèse, qui signifie littéralement « synthèse de matière organique par la lumière », correspond au piégeage de l’énergie lumineuse provenant du Soleil, et de son stockage sous la forme de matière organique (des glucides notamment). Ce faisant, les végétaux et les bactéries photosynthétiques produisent leurs propres composants à partir de l’énergie solaire (on dits qu’ils sont autotrophes).
 

Positivante : une huile essentielle positivante dissout les peurs, transmet force, courage et confiance pour faire face aux aléas de la vie. On les utilise de préférence le matin et au cours de la journée.

 

Psoriasis : C’est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui se manifeste par des plaques rouges présentant des squames. Il s’agit le plus souvent d’une maladie bénigne, mais il existe des formes sévères (environ 20% des cas), associées à une atteinte généralisée et/ou à des douleurs articulaires.

 

Rhumatistmes : Souvent considérés, à tort, comme des maux liés exclusivement au vieillissement. Contrairement aux idées reçues, les maladies rhumatismales peuvent aussi concerner les jeunes. En réalité, il existe plusieurs types de rhumatismes (inflammatoires comme l’arthrite ou non inflammatoires comme l’arthrose). Tous caractérisés par une douleur dont la localisation, l’intensité et le traitement varient en fonction de l’origine.

 

Sédatif : C’est une substance qui a une action dépressive sur le système nerveux central (c'est donc un psychotrope, et plus particulièrement un psycholeptique) et qui entraîne un apaisement, une relaxation, une réduction de l'anxiété, une somnolence, un ralentissement de la respiration et une diminution des réflexes. Un sédatif peut être aussi désigné comme tranquillisant, dépresseur, anxiolytique, soporifique, somnifère ou sédatif-hypnotique. À forte dose, la plupart des sédatifs peuvent entraîner des altérations de la conscience, le coma, voire la mort.

 

Spasmes : En médecine, un spasme est toute forme de contraction musculaire involontaire. Un tonus musculaire anormalement élevé localement, de manière durable et même sans mouvement peut également être une manifestation de spasticité.

 

Synergie : Association de plusieurs médicaments, huiles essentielles, etc. dont les modes d'action différents se renforcent.

Tachycardies : Correspond à un rythme cardiaque plus rapide que la normale.
Le contraire d'une tachycardie est une bradycardie, c’est-à-dire un rythme cardiaque lent. Le verbe correspondant est tachycardiser, qui signifie avoir un rythme cardiaque rapide. Le caractère « anormal » d'une tachycardie ne peut être jugé que par un médecin.

Tonicardiaque : Qui renforce la tonicité du muscle cardiaque.
 

Totum : Obtenu grâce à des galéniques récentes, le totum a toujours été l'objectif ultime de tous les herboristes. Son but théorique est d'obtenir l'intégralité d'une plante et donc d'en conserver tous les bienfaits et tous les principes actifs.
Propres à l'étude des plantes médicinales, le totum d'une plante est supérieur à celui de ses constituants, et fait acquérir aux patients des effets supérieurs, parfois indésirables. Dans le cas des huiles essentielles, le totum est l'« ensemble de toutes les molécules d’une HE, récupérées après une distillation douce, complète et non fractionnée », sachant qu'un huile essentielle (distillée à partir d'une plante aromatique) contient jusqu'à des centaines de molécules différentes, chacune présente en quantité variable, parfois infime. Ces huiles contiennent néanmoins 3 à 10 constituants majeurs (> à 1%). « L’action de l’Huile Essentielle entière, recueillie dans son intégralité, s’avère souvent plus importante et diffère de celle de ses principes actifs pris isolément. Ainsi, on constate notamment une toxicité différente, souvent diminuée, pour l’Huile Essentielle totale, prise dans sa globalité, par rapport à l’utilisation de certains de ses constituants pris isolément ».

 

Ulcère : C’est une plaie de la peau, des yeux ou d'une muqueuse, accompagnée d'une désintégration du tissu. Plus précisément, il s’agit d’une érosion (discontinuité macroscopique) de l'épithélium normal. Les causes d'un ulcère peuvent être endogènes (stress, cancer, insuffisance veineuse…) et/ou exogènes (actions bactériologique, mécanique, chimique…).
La plaie d'un ulcère est généralement entretenue dans le temps par une inflammation, une infection, et/ou des conditions de santé qui entravent la cicatrisation. Elle est souvent douloureuse, mais il existe des ulcères asymptomatiques dits « ulcères silencieux » pouvant provoquer des hémorragies ou une perforation ulcéreuse, ou évoluer vers un ulcère symptomatique.
 

Veinotonique : Utilisé en cas d'insuffisance veineuse chronique. Aussi connu sous le nom de phlébotrope ou phlébotonique. Ses propriétés attendues sont la facilitation du retour veineux afin de lutter contre les œdèmes et autres symptômes de l'IVC et l'augmentation du tonus des parois veineuses dans le but de limiter les distensions de ces dernières, à l'origine de varices, en particulier au niveau des jambes.

 

Vergetures : Ou stries également nommées striae distensae dans le langage scientifique, sont des sortes de petites fissures rouge violacé ou blanchâtres semblables à des cicatrices molles formées sur la peau. Elles se montrent généralement au niveau du ventre, des hanches, des cuisses, des fesses ou des seins. C'est lorsque la peau est soumise à une distension exagérée par une accumulation de masse graisseuse ou par atrophie de son réseau élastique qu'elles apparaissent. Elles peuvent diminuer avec le temps, mais ne pourront jamais disparaître complètement. Les vergetures sont souvent dues à un étirement trop important, trop rapide, et trop brutal de la peau. Une grossesse ou une prise de poids importante, une poussée de croissance à la puberté, mais aussi de la musculation ou encore un traitement hormonal substitutif sont autant de cas où l'apparition de vergetures peut survenir. Les vergetures apparues sur le ventre, voire derrière les genoux ou sur toutes les parties du corps lors de la grossesse sont appelées striae gravidarum.